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La naissance de l’estime de Soi

L'estime de Soi, la confiance en Soi

Et si l’ESTIME de SOI et la CONFIANCE en SOI se transmettaient dès la naissance…

Et si le fait d’offrir à son enfant de l’AMOUR, c’était lui permettre de grandir confiant en la vie, en ses capacités…

Et si ces deux VALEURS ABSOLUES lui donnaient la FORCE et le COURAGE d’avancer et de s’adapter dans la vie…

Tout commence dès la vie intra-utérine !

Dès la 6ème semaine après la fécondation, les deux hémisphères du cerveau commencent à s’individualiser .

A la 7ème semaine, des nerfs se connectent avec certains muscles permettant à l’embryon d’avoir ses 1er mouvements spontanés.

A la fin de la 8ème semaine, toutes ses structures cérébrales essentielles sont présentes. Leur croissance se poursuit grâce à la construction des connexions neuronales que l’on appelle les synapses.

A partir de la naissance du tout-petit, les constructions synaptiques s’intensifient au fil des expériences qu’il vit dans son environnement :

  • ce qu’il voit
  • ce qu’il entend
  • ce qu’il touche
  • ce qu’il goûte
  • ce qu’il sent
  • ce qu’il ressent

Il enregistre et s’imprègne de chacune de ses expériences. De manière inconsciente, il imprime et tente de reproduire par mimétisme ce qu’il vit. Des millions de connexions se font, se défont et se refont en fonction des relations affectives et de l’apprentissage qu’on lui offre

Chaque expérience vécue influe sur l’efficacité et le nombre de synapses. Dès qu’une connexion devient inutile, elle est éliminée et remplacée par une autre connexion plus utile et plus efficace. Le cerveau conserve les circuits qui sont utilisés, répétés et élimine les autres.

Ainsi, durant les 5 premières années de sa vie, l’enfant dont le cerveau est encore très immature se trouve pris de tempêtes émotionnelles appelées communément « caprices ». En effet, ses cerveaux archaïque et émotionnel sont dominants et se développent progressivement au fur et à mesure des évènements qui ont lieu dans sa vie. 

L’immaturité cérébrales de l’enfant se manifeste de manière déconcertante pour les adultes :

  • irritabilité, colère, agitation
  • pleurs incontrôlés, hurlements, « caprices », mord, frappe, gifle
  • trépignement, se roule par terre, se cogne la tête contre le sol / mur, jette des objets, envoie promener son assiette

Vers l’âge de 5-6 ans, l’enfant commence à contrôler un peu mieux ses émotions négatives, à comprendre leurs causes et à savoir les surmonter.

Au cours de son enfance et ce jusqu’à son adolescence (voir jeune adulte) la zone cérébrale du néocortex vit une intense activité de formation synaptique, en parallèle des cerveaux archaïque et émotionnel. La maturation du néocortex permettra d’exercer un contrôle complet sur les cerveaux archaïque et émotionnel ce qui sera déterminant pour l’intelligence émotionnelle et sociale de l’adulte en devenir

Cette région cérébrale est essentielle à la compréhension de soi et des autres, à la manière de se comporter

Ainsi, chaque fois que le tout petit observe comment un frère, une sœur, un copain ou un parent réussissent à traverser un conflit émotionnel avec calme et justesse, ses circuits enregistrent et répètent la scène. L’enfant devient plus raisonnable.

Plus on se fâche, on se met en colère, en punissant, en frappant… plus cela retarde « l’âge de raison » : difficultés à prendre des décisions. Crier et punir servent à humilier l’enfant, à renforcer sa colère contre l’adulte et à détériorer les relations. L’enfant ne sent pas entendu et perd confiance en lui.

Ces dernières structures cérébrales à devenir matures sont les plus complexes : 

  • les processus cognitifs tels que la pensée abstraite, la mémoire, la faculté de décision, la déduction, la généralisation ou les nouveaux concepts
  • la régulation des émotions comme savoir sereinement prendre du recul, réfléchir / analyser sans réagir impulsivement

Ces régions atteignent leur plein développement vers 16-17 ans. L’ultime étape de la réorganisation de certaines structures du cerveau permettant la régulation des comportements sociaux et émotionnels.

Les neurosciences nous permettent de comprendre l’incapacité du tout-petit et de l’enfant à faire face à ses émotions et à ses impulsions.

De plus, cette mise en place des connexions explique que tout phénomène ou évènement susceptibles d’altérer la formation des circuits a des conséquences majeures sur la vie de la jeune personne… mauvaise image de soi, manque de confiance, perte d’estime de soi…

Augmenter sa confiance en lui

Les neurosciences mettent en lumière que l’enfant dès son plus jeune âge reproduit par mimétisme ce qu’il observe, ce qu’il vit dans son environnement.

On peut donc dire que les expériences de l’enfance, quand elles se reproduisent régulièrement, s’impriment profondément et peuvent avoir des répercussions importantes dans la vie adulte.

On s’accorde pour dire que dès la vie intra-utérine, le cerveau est particulièrement sensible aux effets du stress et de son environnement au sens large du terme :

  • entourage affectif
  • conditions socio-économiques et culturelles
  • facteurs nutritionnels
  • produits toxiques
  • pollutions

Ainsi ceux sont bien nos relations, nos expériences qui déterminent quels circuits et quelles connexions cérébrales vont persister. Cela retentira donc de façon déterminante sur le comportement social de l’enfant, notamment sa capacité à surmonter le stress, à vivre ses émotions et à exprimer son affectivité.

La bonne nouvelle, c’est que les circuits cérébraux consacrés aux relations intra / interpersonnelles sont en constant développement tout au long de la vie. Nous pouvons donc tous modifier nos comportements quelque soit notre âge, avec de la persévérance.

Alors malgré notre rythme de vie parfois effréné, je vous invite à :

  • offrir écoute et sécurité à votre enfant
  • dire quotidiennement une chose que vous appréciez chez lui ou une remarque positive
  • vous intéressez à ses opinions, ses goûts… ses idées (mêmes farfelues)
  • parler de lui positivement aux autres adultes et ce même en son absence
  • éviter le chantage, les mensonges et les fausses promesses pour vous faire obéir
  • faire preuve de respect mutuel
  • montrer l’exemple chaque jour
  • donner un cadre, des repères avec calme et douceur, en respectant les règles (montrer l’exemple) afin de les faire respecter
  • savoir dire NON, exprimer son désaccord sans grand discours, sans reproches, sans critiques, sans dévaloriser, sans humiliations

Daniel Siegel, pédopsychiatre explique comment nos relations avec nos enfants façonne ce qu’ils sont. Les réponses données par les parents dans les moments formateurs de l’enfant sont cruciales pour la construction de sa personnalité, pour la confiance ou la méfiance développée envers les adultes qui l’entourent.

Pour les enfants de moins de 6 ans, soumis à leurs émotions fortes qui les submergent sans qu’ils puissent les réprimer puisqu’ils sont incapables de prendre du recul et d’analyser la situation, je vous invite à :

  • rester calme
  • apaiser l’enfant en mettant des mots sur les émotions qui le traversent
  • détourner son attention en suscitant son intérêt pour autre chose afin de lui faire oublier l’objet de sa colère

Attention !!! Apaiser un enfant ne veut pas dire céder à ses désirs !

Les émotions permettent la connaissance de Soi. Elles sont essentielles pour :

  • notre vie affective
  • notre façon de penser
  • notre façon d’agir
  • faire des choix
  • d’avoir un sens éthique

Elles nous permettent de prendre conscience de nos capacités et aussi de nos fragilités, de rebondir grâce à nos erreurs.  

L’adulte est alors un modèle permettant du tout-petit à l’adolescent une construction harmonieuse.

Un enfant sécurisé se montrera sociable, empathique. Il manifestera une bonne estime de lui-même.

Il va s’en dire que l’on ne devient pas ceinture noire de karaté du jour au lendemain, qui plus est, dans ses expériences l’enfant pousse le bouchon des limites et s’attire donc les foudres par moment… C’est le jeu ! L’essentiel ceux sont toutes les marques d’affection et de respect dont nous faisons preuve tout le reste du temps.

Article grandement inspiré du livre de Catherine Gueguen « Pour une enfance heureuse » que je conseille vivement de lire, c’est une perle !

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Patricia Lafaurie

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La publication a un commentaire

  1. Laurent

    Je remercie patricia pour ces merveilleux conseils et comme a son habitude elle resume les choses en toutes simplicites qui nous amène pendant la lecture à des projections de nous même dans la vie de tout les jours. Bonne journée et aux plaisirs de lire tout vos nouveaux conseils.

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